[La vie à bord]

On aura vu SHylz marcher seule dans les rues sans personne, elle marche seule en oubliant les heures ....
Elle errait sans but laissant trainer son regard sur la ville et ce n'est qu'au petit matin qu'elle aura été rejoindre sa cabine.

Le forgeron passait du temps auprès de ses collègues Kal'dorei afin d'en apprendre plus sur comment améliorer ses propres équipements. Etrangement, Lazarus affichait souvent un simple sourire sur ses lèvres, un air serein se dessinant sur ses traits.

Il restait discret mais ne manquait jamais à l'appel du com' ou lorsqu'on le réclamait.

Citation :

C'est le sourire aux lèvres et les yeux plein d'étoiles qu'Arthur s'endort dans ce GRAND manoir...

"Cela dépasse tous qu'est ce que j'ai pu imaginer. Bon les grands ils sont bizarres parfois mais cette bataille avec les deux grandes c'était chouette.

Et puis aussi je peux tenir ma promesse avec Sarah, même si sa nouvelle mère et bien elle me regarde bizarrement parfois !"

Pstt Psttt … Alors comment ça c'est passé? Je veux que tu me racontes tout !
 
Et c'est comme ça que je me suis retrouvé dans la cabine de Sarah. Bon autant dire que j'avais les pétoches que Niamh rentre, mais Sarah elle m'a dit qu'on avait du temps car ils étaient tous partis à la taverne.
On s'est installé comme quand on complotait à l'orphelinat sauf que la on a pu manger les bonbons que je lui avais ramené. J'avais pris soin de choisir ses préférés. Elle était drôlement contente Sarah.  Et j'ai commencé mon récit:

"Væl il m'a regardé droit dans les yeux et m'a dit : " Tu vas être un Almasy c'est une décision importante."

 J'ai pas trop compris pourquoi car je ne trouve pas que j'ai changé, je suis toujours Arthur. Mais ça avait l'air de lui tenir à cœur.

Ils ont signé les papiers et ensuite c'est là que Væl a proposé de faire un tour mais Shylz était pas contente, elle voulait travailler et pas rester avec nous. Je crois qu'elle ne m'aime pas.

On a acheté des bonbons et aussi des boules puantes, Væl il a dit qu'on devait aller souhaiter une joyeuse sansaint aux Horms. Tu sais la famille chez qui j'étais avant et que je me suis enfui car ils n'étaient pas gentils.  J'étais pas trop trop d'accord si tu vois qu'est c'que je veux dire. Mais au final on s'est retrouvé à jeter des boules puantes sur leur façade en criant Joyeuse sansaint, on a bien rit.

Et devine quoi ? Hé hé ! TADAM."


Et Là, je lui sors deux boules puantes de ma poche, si vous aviez vu comment elle m'a regardé Sarah, elle était toute contente plus que les bonbons je crois. Rha les filles c'est dur à comprendre!

La rouquine suivait les entrainements de Némie avec assiduité et curiosité en voilà un domaine qui lui était étranger et comme à chaque fois elle emmagasiner les informations et se montrait très curieuse.

Elle avait vu le "manège" d'Anémyce concernant Rj mais garda ses remarques pour elle et elle aussi avait veillé le gnome ou avait pris des nouvelles de par Eyaell n'aimant pas spécialement s'attarder à l'infirmerie.

Ce que j'aime avec Sarah c'est qu'elle pige vite et qu'elle dit haut qu'est ce que je pense. Alors dans ces cas la, je la regarde et je lui souris.

Ouais, on va voir si elle a qu'est ce que chose dans le ventre ! tu sais ce qu'on aurait du lui demander de promettre croix d'bois croix de fer si je mens j'vais en enfer. Parce que les grands ça oublie parfois !

Je me cale dans le lit, heureux de passer la nuit dans une roulotte à la foire de Sombrelune.

Bonne nuit Sarah puis t'inquiète pas, ze t'avais promis que je serai là et on est toujours ensemble alors c'est pas demain que ça va changer !

Je lui avais dit ça mais au fond je m'inquiétais mais Joriann le Chevalier m'a dit un jour qu'il avait pas peur alors comme moi aussi je suis un chevalier (en herbe) faut pas que j'aie peur.

Alors que le Talandra vogue gardant son cap vers le sud, le vent chaud provenant de Strangleronce commence déjà à se faire sentir pour rapidement se fortifier. La houle se renforce, promesse d'une menace pour l'instant latente, silencieuse mais bel et  bien dangereuse. Les vagues tantôt lapent la coque, tantôt la fouette, les voiles claquent, sifflent.

Pour les personnes déjà debout le silence s'installe, tout le monde se regarde, pour certains les sourires se voulant rassurant laissent place à des regards inquiets, pour d'autres, ils sont dans leur élément. Un vrai combat était sur le point de s'engager.

Shylz sort de sa cabine tel un boulet de canon en criant.

" Allez ! Préparez vous au combat la belle semble plutôt coriace !  Chacun à son poste ! Ca va secouer dans les chaumières !"

Le ciel s'obscurcit, des grondements au loin se font entendre, soudain le ciel devant vous s'illumine l'espace d'une seconde, longue seconde pour certains, et se déchire en deux dans un vacarme assourdissant. Sans nul doute nos chers petits trublions (Antoine, Frédéric, Arthur et Sarah) sont terrés de peur dans leur couchette.

Les personnes sur le pont seront uniquement les membres avisés de l'équipage et auront pour consigne de replier les voiles et de s'attacher solidement alors que les autres seront envoyé dans les cales afin de sécuriser les marchandises de notre employeur.

Depuis les cales, on peut entendre le bois craquer sous la tempête. Oh, rien de grave, si ce n'est que ça peut paraître inquiétant pour ceux n'ayant jamais vécu cette situation. En tendant l'oreille, on entend clairement les bruits de pas agités sur le pont, les voix portantes des officiers Talandrais crier leurs ordres aux matelots, loin d'être intelligible cependant, entre le vent qui souffle et la belle qui est on ne peut plus capricieuse.

Le Talandra cette nuit aura donné quelques sensations fortes, montant et descendant au gré des vagues, parfois même, un tonneau aura roulé dans la cale et se sera détruit contre la coque.

Le Capitaine Morwick qui durant le début de la traversé avait été sujet au mal de mer, passera sans nul doute une des pires nuits de son existence.

Pour tous les plongeurs, cette nuit ne vous permettra pas de récupérer de votre plongée pour le moins catastrophique vous serez plus fatigué que les autres.

Væl, à l'aube, aura quitté le navire dans la fraîcheur matinale. Non pas pour aller bien loin, non, mais plutôt pour négocier du bois provenant de la forêt d'Elwynn. Discutant des prix, se fendant de sourires plus commerciaux les uns que les autres.

Les négociations passées et le prix convenu, les stères de bois nouvellement acquises furent apportée au Talandra par quelques dockers.

Aux laveurs de pont et mousses, il confia la tâche d'aider Edogan, le Charpentier-Paladin, dans ses manœuvres et réparations. Quant à ceux qui seraient de l'impossibilité de travailler le bois, il leur aura confié la couture de la voile déchirée, faisant une annonce générale, jugeant que chacun saurait selon ses capacités, décider du travail qui lui conviendrait le mieux.

Laissant les matelots superviser le tout, il se retira lui-même dans sa cabine, réapparaissant de temps en temps pour observer l'avancement, ou pour filer aux cuisines, l'air de préparer quelque chose, tant que personne n'y est.

La rouquine avait donné des ordres la veille au soir mais voyant que Væl gérait le chantier elle s’éclipsera dès le matin. Elle sera disponible par Ivaliophone si jamais.

La rouquine allait et venait à l'infirmerie pour s'assurer de la bonne tenue de l'ancienne prisonnière. Elle l'avait précédemment attachée, et elle comptait bien qu'elle le reste jusqu'à pouvoir parler davantage.

Mélondine , en bonne mousse aidait aux réparations et comme le suggérait Vael, le bois n'était pas vraiment sa matière. C'est à l'aiguille qu'elle répara la voile, surement avec l'aide d'Elohise, la couturière, avec laquelle elle évoquait le projet de Ridji, et la construction du Sous-marin, un projet qui l'intéressait visiblement beaucoup, mais dont les moyens la laissait perplexe. 

Antoine s'était mêlé bon gré mal gré aux réparations et hors de question de faire de la couture, c'est un garçon, il alla aider Edogan en lui avançant les outils et ramasser les petits débris de bois inutiles. 

Frédéric, était, comme à son habitude, en admiration totale devant le remue ménage des réparations, se tenant loin de tout ceci par sécurité, mais... certainement très proche du Sergent Iakvov.

*Shylz surveillait le port plus que d'habitude et gardait toujours un oeil sur Sarah et Arthur lorsque ces derniers n'étaient pas avec un des membres de l'équipage. *

*La rouquine prenait vraiment du plaisir lors de cette semaine d'entrainement, en véritable poisson dans l'eau, elle se livrait aux exercices avec entrain.
Et puis on aura pu l’apercevoir en grande conversation avec Arthur.*

"Tu promets de rien dire c'est un secret."

*La rouquine le regardait surprise par cet aveu.*

"C'est comme pour l'autre secret faut pas le répéter. Allez promet !"

*Elle le regardait toujours, stoïque, inspira longuement et sourit, car si elle avait appris une chose de son capitaine et de son coquin de mari c'était savoir sourire quand il le fallait. *

"Comme pour l'autre oui, je te le promets."