[La vie à bord]

Tachior était a la fois anxieux et excité de donner son premier cours a la petite...
Lorsqu'il la vit il se présenta et lui dit qu'il lui apprendrait comment soigner des petits bobos (il savait pas trop comment lui parler...Bobo ou blessures ?) Enfin il regarda la petite et elle semblait ecouter...Il commença a faire son cours...

_Tu t'es déjà fait des bobos j'imagine ?

Elle approuva.

_Pour éviter de rendre un bobo encore plus grave faut d'abord le laver...Sinon y a tout plein de méchants microbes qui rentrent et c'est pas bien pour le bobo...Pour laver le bobo faut prendre un bout de tissus et de l'eau ou de l'alcool. Comme ça les méchants microbes sont tués et le bobo peut guérir. Apres il faut faire un joli pansement pour que le bobo se soigne... Tu comprends ?

Tachior n'arrivait pas a voir si elle comprenait ou pas...Pour vérifier la compréhension il eu une idée

_Bon il doit pas être loin de 16h00...Tu as faim ?

Elle approuva d'un signe de la tête  Tachior l'emmena donc manger pour elle un biscuit et pour lui une pêche...Lorsqu'il éplucha la pêche avec son couteau, Tachior se coupa discrètement...Il laissa tomber sur la table la pêche et le couteau et dit :

_Mince je me suis coupé... Tu sais soigné ?

Elle hocha de la tête mais semblait pas sure d'elle...Il la regarda mettre un peu d'eau sur le bout de tissu qui,comme par hasard, était sur la table, nettoyer prudemment la plaie et ensuite faire un joli pansement avec un petit bout de bandage qui était a coté du tissu...

_Ouah...C'est un tres beau pansement...Tu es tres forte..Grace a toi mon bobo va vite guerir merci.

Il lui sourit et la laissa partir faire ce qu'elle avait a faire...Pour un premier cours il trouvait qu'il s'en etait bien sorti.

 * Shylz était toujours inconsciente, malgré l'état dans lequel elle était plongée son âme endurait la souffrance de son traitement. *

Lazarus revint du nord spécialement pour Sarah. Son armure était bosselée et couverte par endroit de sang séché. Il avait pris le temps de nettoyer au maximum ses pièces en attendant la petite. Seul son tabard était propre et net.

Lorsqu'elle arriva, il avait préparé une feuille et une mine grasse pour la petite, ayant entreposé plusieurs petites plaques de métal différentes ou du cuir à côté de celle-ci. Il commença à lui raconter quelques histoires sur sa vie et comment il avait appris à graver grâce à son grand-père.

Il lui montra les gestes les plus simples, faisant la démonstration au début et la laissant se débrouiller ensuite en surveillant. Parfois un regard par-dessus son épaule avec un léger sourire en coin, son regard fixant un endroit de la pièce sombre ou vers la porte, offrant ce sourire à une Niamh embusquée.

Le temps passait, entre le runes les plus simples et les dessins les plus grossiers, il lui montra comment marquer le métal très doucement avec le stylet, l'encourageant et lui faisant découvrir comment il ''voyait'' son travail en lui faisant passer délicatement ses doigts sur le métal après un passe de stylet.

Le forgeron répondait aux questions de la petite en toute simplicité, lui racontant parfois des histoires vécues il y a de cela quelques années. Sans trop d'information et ni pas assez, juste de quoi éveiller un peu plus la curiosité.

Ces derniers jours, Væl n'était pas en forme. Absolument pas. Oh, on pouvait bien sûr le voir s'acquitter des tâches qui incombaient aux matelots, et principalement à son travail de réceptionniste, comme à son habitude, maniéré, poli et souriant. Tel était le jeune marchand dans la Baie, quoiqu'un peu plus tête en l'air que d'habitude.

En surface on pouvait dire que tout allait bien, en surface seulement car Væl se contentait du strict minimum. On ne le voyait sortir du laboratoire où est enfermée Shylz' que pour se nourrir et boire un verre de lait, hormis ses tâches. Il ne parle pas, ne demande rien, et ne répond qu'à peine d'un ton peu enclin à la discussion, entre fatigue et nervosité.

A parler de fatigue, on l'avait rarement vu aussi cerné, et son bronzage, lui, se faisait peu à peu la malle. Une vraie "gueule de mort", défiant son corps lui même tant ses heures de sommeil étaient minime.

Il n'aura pas donné son cours à Sarah cette semaine sur la calligraphie, non, il n'avait pas la tête à ça.

La tête, il l'avait tout de même sur les épaules et veillait dans le laboratoire tel une sentinelle sur la rouquine plongée dans un sommeil constant. Il savait qu'elle souffrait, et lui rageait intérieurement d'être si impuissant. Il guette le moindre signe, assis, ses yeux verts émeraude rivé sur elle, prêt à bondir au moindre instant.

Cette vigilance accrue contrastant avec ses états de fatigue avancé, nul doute que le grand cerné usait d'autres choses que sa volonté propre pour rester éveillé et en alerte.

Le Castagneladin aura été actif ce Dimanche précédant le départ. Entrainement le matin, séance de remise en forme musculaire, puis tâches à bord du navire.

Il aura rassemblé l'ensemble des laveurs de ponts et des mousses pour un briefing rapide. A eux leur incombaient les tâches de circonstances : Lavage de pont, rangement et optimisation de la cale, fixation de tout ce qui bouge pour le trajet, vérification de l'artillerie, remplissage du stock de nourriture et de boissons, vérification des nœuds de voiles, remplissage des lampes au pétrole, etc... Il demandera particulièrement à Ridji de vérifier le bon fonctionnement des installations Bayle.

Il veillait au grain, revenant sur le pont entre deux séances de lavage de coque externe, tâche difficile et physique tant le navire a une grande coque, et qui nécessitait de savoir se balancer à une corde, chose qu'il ne confierait pas aux nouveaux à l'heure actuelle, ne connaissant pas leurs capacité physiques.

Le départ approche, et il semblait satisfait du travail de ses recrues.

Son cours sur le bois avec Sarah se déroule bien. Pour la première séance, il lui apprit à reconnaitre les divers bois utilisés, et à quoi ils servaient, ayant apporté un échantillon de chaque.

Il prendra le temps, en soirée, d'analyser la Coupe avec Ivalia, Eyaell et Herlime ou toute autre personne s'y connaissant dans le domaine de la magie de l'ombre et du vide.

*Le sans abri trainait toujours à Baie du Butin se fondant dans le décors de cette ville portuaire. Il ira voir le trois mâts essayant d'en apprendre plus sur leur prochaine destination.*

Elle avait choisi trois histoires, pour raconter à la petite Sarah, avant de la border. Et elle ne devait en choisir qu'une . Après tout, les deux ne se connaissaient pas, et la sorciére voulait une histoire qui plaira à la petite fille.  
L'histoire du petit poisson orange à la nageoire atrophiée : Méno , l'histoire de la Petite Naga qui voulait devenir humaine pour son prince charmant, et celle de Lermin L'enchanteur et du Prince Anduin, une autre fiction merveilleuse. Elle voulait lui apprendre le rêve, l'espoir et l'importance de l'amour, dans le cœur d'une enfant. La sorcière savait, qu'il n'y avait pas beaucoup de place pour ceci sur le bateau et elle avait décidé de s'en charger. "Un rêve n'est jamais qu'un but qu'il faut vouloir atteindre, sans savoir si on le touchera un jour du doigt." 
La bleue au chapeau pointu se voulait démonstrative et compréhensive, elle essayait de ne pas parler à Sarah, comme on parlerai à un petit chiot. Quand elle était avec Sarah, c'était les seules pauvres fois où on pouvait voir Mélondine sourire sincèrement et lui parler à cœur ouvert. 

Mélondine était souvent sur le bateau depuis que la Comtesse avait terminé ses travaux, soit dans les archives à rattraper le temps et enrichir ses connaissances, soit dans la salle commune, au calme, à appeler les esprits. Elle aura attendu tard, le soir de samedi pour son rituel de divination, ceux qui l'auront vu, n'aurons pas pu troubler sa transe et sa concentration. Le rituel se sera passé en silence, et dans un calme profond.

Elle n'était pas anxieuse, vis à vis de Shylz, peut-être était-ce ses visions troubles qui lui avaient offert un peu de paix intérieur ? Elle ne prenaient pas ses visions comme des événements déjà révolus, elle était bien placée pour savoir que le destin réserve des surprises, auxquelles personne ne peut s'attendre. Mais elle était optimiste, et ce n'est que discrètement, qu'elle essayait de partager sa sereinité : faute d'être trop légère, il ne faudrait pas qu'on la croit détachée.

Mélondine aura vu le sans abri, de haut en bas, de bas en haut au dessus de ses lunettes. Elle ne lui aura rien dit en passant, mais aura prévenu le reste de l'équipage que quelqu'un lorgnait un peu trop sur le rafiot.

*Le sans abri ne montrait aucune curiosité maladive mais cherchait plus a passer le temps à la manière d'un homme seul cherchant le dialogue. *

Après un certain d'absence, Lazarus était revenu sur le bateau, tenant un livre traitant des Dieux Très Anciens sous son bras. Son blason à effigie de cockatrice était plus visible que jamais, richement décoré.

Le forgeron aura salué brièvement ceux qu'il croisa, offrant un beau sourire à Mélondine au passage, pour disparaître dans sa cabine.

Lorsque Tachior voulu laver le pont, il aperçut Melondine et son groupe de balais et se dit que le pont serait bien assez propre sans son aide. Il posa donc son balai et partit attacher solidement tout ce qu'il y avait dans la cale pour éviter de devoir courir derrière en cas de tempete assez puissante.

Citation :

L'entraînement de l'équipage se corsait à partir de maintenant. Détenu entre les froides et précieuses mains de la garde du corps-maître d'armes, ce dernier se faisait des plus sérieux et effréné, même à bord du Talandra. Oui, sur terre comme sur mer, personne ne pouvait espérer échapper à la grande gueule matinale de la rouquine. Personne, même les blessés pouvaient l'entendre. Car leur apprenait, à ces petits vauriens, d'être absents.

Cette semaine, Anémyce avait décidé qu'il fallait s'habiter à la fraîcheur sinistre de Sombrivage. A la sauvagerie des lieux. A cette odeur primitive qui y régnait. Aussi elle convia la petite troupe à une magnifique randonnée des plus épuisantes dans les forêts locales.

Au programme, courses à pieds, escalades, obstacles variés, et même de la nage pour ne pas faire perdre le goût de l'eau à ces sacrés gens du Talandra, car après tout, la mer, ça se devait d'être leur élément.

Et si avec ça ils avaient encore de l'énergie à revendre, alors elle les aura fait se battre entre eux. « Canailles que vous êtes. ALLEZ. Levez vos armes, vous qui êtes en forme. ET FORMEZ DES GROUPES DE DEUX. Je veux vous voir vous exciter les uns sur les autres. Et au midi, vous rentrerez lessivés à Lor'Danel, capiche ? »

A tout ceux qui enviaient secrètement Shylz' lorsque Anémyce sévissait, je leur répondrais qu'elle aussi vivait avec son bourreau, il se nommait Arcathion le Maléfice. Il n'avait pas l'allure de la maîtresse d'arme mais était bien plus redoutable.

Ne dit on pas que la pire des menaces est celle qu'on ne voit pas ?

Et c'est bien loin des préoccupations quotidiennes, qu'il faisait sombrer la rouquine dans l'obscurité d'une nuit sans fin.
La douleur de la ponction de mana pénétrait son corps, son âme comme un tison incandescent avec lequel on vous pénétrerait les chairs, une douleur silencieuse mais pas moins invisible car elle marquait son visage.
Visage qui était d'une pâleur morbide battant à plate couture son bienveillant de mari et pour quiconque regardant la scène de loin, aurait pris Væl pour un veuf. Il fallait s'approcher pour voir imperceptiblement se soulever la poitrine de la jeune femme dans un rythme très lent.

Que ce soit à Sombrivage ou à la Baie, rien ne changeait le quotidien du grand cerné. Toujours installé dans le laboratoire il y avait désormais dans un coin un matelas de fortune pour les quelques heures où Niamh venait le relayer, mais pas une seule fois, il ne l'aura laissé sans surveillance. Sautant l'entrainement matinal, les repas communs et tout ce qu'il s'en suit, seule les tâches qu'il jugeait primordiale l'éloignaient de Shylz', et encore.

Ainsi, lorsque Niamh le relaye, on peut le voir sortir du laboratoire et s'éloigner le long de la côte, que ce soit au milieu de la journée ou en pleine nuit. Il disparaissait par là bas et revenait ensuite les cheveux trempé et sentant l'eau de mer.

La fraîcheur de l'océan semblait lui procurer beaucoup de bien, les traits quelques peu plus apaisés après ses baignades.

Mélondine exécutait les exercices d'Anémyce sans rechigner. Les exercices concernant la nage et l'endurance contre le froid n'étaient visiblement pas très difficiles pour elle. Pour ce qui est de l'escalade et de la course d'obstacle, c'était autre chose...

Elle avait cependant formellement refusé d'user de ses pouvoirs pour l'entrainement. "Les esprits des éléments ne sont pas des jouets que nous pouvons manipuler avec légèreté." Elle ne voulu cependant pas que ceci soit pris comme une forme de fainéantise ou de provocation...
C'est alors que la sorcière pris l'alternative de l'arme blanche, l'épée à une main. Elle ne savait pas la manipuler du tout, et il ne serait pas étonnant qu'elle se prenne une grosse raclée... mais au moins, c'était un bon apprentissage et formateur. Mélondine ne voulait pas laisser ses traditions entraver sa formation et son intégration,  volontaire et motivée à bien faire, mais elle ne voulait pas non plus les bafouer.

Elle était en effet revenue lessivée à Lord'anel, et se sera reposée une petite heure après avoir pris un petit bain dans l'eau froide pour se revigorer. On ne l'aura pas revu jusqu’à la venue de la Lune, elle était encore dans la salle des archives, à feuilleter...les archives, évidemment. 

Au quotidien, quand Mélondine avait terminé ses exercices avec la Major-Gestapo du Talandra, elle était le plus souvent dans la salle des archives -car non, elle n'en avait pas encore fini- ou au bord de l'eau à "communiquer avec la mer". On pouvait la voir parfois dans un coin discret, regarder d'un air concentré une vasque remplie d'eau lumineuse, semblable à celle d'un Puit de Lune. Pour ceux qui lui aurait posé des questions quant à ce rituel, elle aura répondu qu'elle "voulait délier les secrets du destin" -une façon pompeuse pour dire qu'elle tentait de prévoir ses lendemains.

La nuit, son sommeil aura été très agité, surement par les vestiges d'un cataclysme pas si ancien qui a dévisagé Sombrivage. Il n'aura pas été rare qu'elle se réveille, se lève et note dans son carnet des paragraphes entiers, au coin d'une bougie ;pour l'éteindre, une fois la chose terminée. Elle se sera rendue parfois sur le pont, afin de regarder la mer quelques instant, pour retourner se coucher ensuite, apaisée. 

Après l’événement de l'Îlos-écaille, on pouvait voir Mélondine beaucoup plus sûre d'elle et rassurée. Elle parlait souvent des bâtons naga, qu'elle devait en récupérer un, le sien n'étant qu'un bâton très "sommaire" chiné à un pandaren itinérant. Un de ces bâtons offrirait selon elle, la vraie connexion qu'elle recherche, celle qu'elle avait perdu avec son ancienne hampe.

Enfin libérée du mal qui la rongeait, pour l'heure elle n'avait de prison que les bras de Væl, dans lesquels elle s'était blottit pour y passer la nuit et une bonne partie de la journée.
Elle n'avait que très peu dormi mais c'était pour la première fois depuis longtemps, un sommeil réparateur.
Ils en avaient profité pour parler de ce qui s'était passé durant son "absence", n'ayant aucun secret l'un pour l'autre ils avaient pu aborder divers sujets et mettre les choses à plat.
Le poison qui engourdissait ses muscles jusqu'a présent était maintenant dissipé et la jeune femme pouvait à nouveau sortir de son lit. C'est la démarche fébrile qu'elle se sera rendu dans la salle des archives afin d'en apprendre plus sur ce fameux contrat.

Mélondine, le nouveau rat de bibli'... de la salle des archives aura sorti le dossier concernant le contrat, et ce qu'on pouvait savoir sur les Frères du Vides afin d'aider Shylzana a mieux comprendre ce qui lui était arrivé. Une fois fait, elle l'aura laisser lire, avant laisser Vael et Shylz' seuls. 

"Je n'ai pas pu faire grand chose hier, et je n'aime pas me sentir inutile, ce n'est que peu de chose, mais je me doutais que vous voudriez en savoir plus sur tout ça. Je vous ai tout classé et préparé. Vous n'avez plus qu'a lire. A plus tard Shylzana, Vael." dit la sorciére avant de quitter la salle pour aller boire son thé prés de la rivière.

La kaldorei restait discrète, assez lente à l'adaptation, elle ne refusait aucun contact et répondait toujours poliment, mais n'allait que rarement vers les autres. Elle participa à l'entrainement d'Anémyce sans se plaindre, et sans montrer sa fatigue. Elle se refusa toutefois à tirer son arme contre un collègue, préférant rester à mains nue et se contentant d'esquives plus ou moins réussie et plus ou moins agile.

Le reste du temps, elle préférait rester sur le bateau à réaliser des corvées que de sortir voir les siens, proposant son aide à Edogan pour les réparations du bateau, ainsi, elle pourrait comprendre plus aisément le fonctionnement d'un navire.