[La vie à bord]

Niamh continuait à prendre ses tours de surveillance autour du magistrat, et tout autre phénomène étrange.
Une fois ceci fait, elle s'éclipsait, prenant garde à ce que personne ne la suive après avoir demandé un portail pour Hurlevent.

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Ce matin, levée un peu plus tard que d'habitude, vu qu'elle passait une partie de sa nuit à surveiller prenant le relais de Niamh, elle pénètre dans l'auberge avec un dossier qu'elle parcourt du regard jusqu'à ce que la rouquine percute un obstacle. Une jeune femme, visiblement si l'on en croit la corpulence, sa capuche beige lui retombant sur le visage.
Les feuilles virevoltes, dans un flot de jurons pour l'une et un flot d'excuses pour l'autre. Elle aide notre rouquine à rassembler ses notes et s'éclipse confuse.

Dans la journée Shylz se promènera dans Cabestan afin de surveiller également Krys.

Depuis son arrivée à bord, Wuzz suit assidûment les entrainements dispensés par Anémyce, travaillant sa souplesse et sa force martiale, n'hésitant pas à prodiguer des conseils à qui voudra.

Il a l'air plutôt heureux de ce petit moment matinal où il apprend à mieux connaitre ses compagnons, tout en maintenant sa condition physique au top de son niveau.

Le reste de la journée, il s'occupe du lavage de pont, de l'entretient divers, ainsi que, chose surprenante, le baby-sitting des enfants d'Eyaell lorsqu'elle en a le plus besoin. Contrairement au charpentier, le moine sait y faire avec les enfants.

Le soir venu, il discute avec l'équipage, riant, blaguant, avant d'entamer une séance de méditation quotidienne où les plus curieux pourront le voir s'élever du sol, en tailleur, mains posées sur les genoux, doigts formant des boucles, yeux fermés.

Personne jusque là ne l'aura vu perdre son calme. Pas même Shylzana si tant soit peut qu'elle ait voulu pénétrer son esprit pour vérifier, la laissant faire. (:p)

La petite gamine n'a pas de chances en ce moment! Quoi que ça lui apprendra peut-être à mieux encaisser pour les prochaines confrontations à venir. C'est un merveilleux coup de sabot qu'elle s'est pris dans le ventre, un magnifique bleu-violet orne maintenant son ventre sans avoir fait plus de dégats! Elle s'est pavanée ce matin avec -également- une ecchymose sur le côté droit de la tête, au niveau de la tempe.

Grognon... elle aura été chercher cordes et autres liens pour harnacher sa jument et aider à la pose du bois sur son dos, puis l'aura prêtée à Vael qu'il n'aura sans grands mal menée à la vue de la gentillesse de cette bestiole!

Un peu avant midi, Væl, ce grand pâle fatigué de naissance, aura saisit son com' et demander quelques volontaires pour abattre un arbre ou deux et récolter du bois.

Prenant soin de choisir un endroit pas trop exposé au conflit environnant, la tâche aura prit une bonne partie de l'après midi sous le soleil cuisant des Tarides. Hache de fortune achetée probablement plus tôt et la jument d'Eliadoré transformée en mule pour l'occasion seront les seuls équipement dont ils disposeront, avec outre d'eau pour ne pas "mourir" déshydraté.

Les volontaires auront néanmoins le temps de rentrer se rafraîchir, faire un brin de toilette et décharger la quantité de bois ramassée dans les cales du Talandra avant de partir en mission.

Dwellian aura volontiers prêté main-forte aux bûcherons de circonstances, partant jouer de la hache tout l'après-midi sans paraître vraiment affecté par la chaleur brûlante des Tarides.

Il sera ensuite resté à bord pour finir de ranger, remettre en ordre... sans doute rejoint par Aravià, tandis que leurs nouveaux compagnons de fortune allaient eux se préparer pour la "mission" du soir.

Il aura également assuré le quart de nuit à bord, grande silhouette silencieuse et vigilante parfois accoudée, immobile, parfois arpentant tranquillement le pont du château arrière.

L'aube revenant, il ira rejoindre ceux restés à l'auberge, l'air aussi frais et dispo que la veille.

Là où semble être Dwellian... Aravià n'est jamais très loin... mis à part pour aller chercher du bois.

Du reste, elle effectue les corvées qui lui sont demandées sans rechigner, sage comme une image et pas très contrariante.

Durant la nuit pour les insomniaques, on l'aura vue vaquer ici et là sans trop dormir, ni faire de bruit. Allant voir Dwellian ou découvrir le bateau plus amplement... pour prendre un peu de repos finalement, et être disponible le lendemain.

Niamh disparaissait à nouveau après sa garde, le matin, ne revenant que bien plus tard, avec parfois un air des plus étrange, qui disparaissait bien vite, avant de s'attabler a une table dans un coin et de griffonner des papiers, encore des papiers et toujours d'autres papiers, avec une ferveur qui pourrait sembler quasi religieuse.

Qui oserait jeter un œil, refroidit bien vite par un regard parfaitement glacé, et une feuille neutre recouvrant l'ensemble, verrait des papiers formels, de type administratif, des croquis étranges remplis d'annotations, ou des lettres, dont certaines reçues, d'une écriture fine, féminine, à l'inclinaison trop importante pour pouvoir lire en un coup d’œil.

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Esprit farceur a écrit:: Il y a bien un moment, pendant qu'elle se lave, ou dort, où la jeune Eliadoré perd de vue son chien.

Il était là.

Il n'y est plus.

Et il est à nouveau là.

Fidèle à lui même.

Ou.. pas.

Le chien a à présent un joli pelage rose, avec des pois bleus.

Asélryn aura eu une virulente et bruyante (pour changer) discussion avec Evan, le dernier arrivé au sein de l'équipage. S'ils semblaient se connaître un peu, la présence du paladin semblait inconforter la jeune fille, habituellement si avenante avec tout le monde.
Si quelqu'un vient à interroger Asélryn, elle répondra qu'Evan ne risque que d'attirer des ennuis à l'équipage, sans plus d'explications. Si c'est lui que l'on interpelle, il répondra qu'ils sont en vérité cousins et qu'elle l'adore avec un sourire ironique.

Eliadoré en voyant son Bichon d'amour... rose à poids bleus... laissera échapper un hurlement de peur aussi strident et aigüe qu'un lourd échos d’ultra-sons puissants! Avant de l'envoyer dans la première baignoire ou bac à eau proche pour essayer de nettoyer la pauvre victime qui en plus ne se laissera pas faire!

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Hier :

* Shylz un peu sur le qui vive depuis les accusations et les menaces des cogneurs se crispa d'abord quand elle entendit le cri, puis accourut vers l'origine du vacarme, pour au final relâcher la pression et éclater de rire en voyant la tête du toutou à sa mémère et la tête d'Eliadoré.
Elle ne resta pas longtemps, elle avait d'autre chat a fouetter, elle avait une mission à préparer et s'angoissait légèrement à cette idée. *

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Aujourd'hui :

* La mission fut un franc succès, debout de bonne heure elle propose un entrainement matinal aux membres de l'équipage présent, course dans Cabestan, grimpe à la corde et nage. Après sa toilette, elle va inspecter le grimoire, informe la Capitaine et la première seconde du déroulement de la veille et de leur réussite.

Elle se charge de la rédaction du courrier à l'attention d'Irvynn Corbec puis attrape une feuille la noircie, elle restera là une bonne partie de la matinée pour ne pas dire toute la matinée sautant le repas de midi, raturant, froissant des pages. Pour finir, on l'aura vu prendre un portail, dossier sous le bras. *

"Moustache" sera parti vers Hurlevent après la mission à Forgefer. Il aura été observé près de l'Agneau Assassiné, rentrant et sortant de multiples fois, revenant parfois avec des grimoires...Toujours avec sa canne qui ne le quitte plus, toujours en boitant, toujours avec cet air nonchalant si peu commun au peuple gnome...
Il semblerait, durant la suite de la journée, que le gnome aurait hurlé sur une gamine qui l'avait fait trébucher, cette dernière serait partie en pleurant. Ridji aurait alors pris un coup de balai de la part de la mère de cette dernière. Il aurait alors riposté par une longue tirade sur tout le mal qu'il pense des grosses humaines informes et sans intérêts...

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Et pendant ce temps à Hurlevent ...

[La vie à bord] - Page 22 Namie_10

Dwellian et Aravià se seront éclipsés par portail en début de soirée, pour Hurlevent. Toujours joignables par le comm' du demi-elfe, il est cependant impossible de les localiser, et ils ne seront pas de retour le lendemain.

Les éventuelles questions via Ivaliphone seront esquivées et les conversations écourtées, le duo semblant préoccupé et volontairement discret.

Et le duo Aravià/Dwellian sera revenue en fin d'après-midi, voire début de soirée à Cabestan. Calmes à leur habitude, quoique ils auront eu l'air un poil fatigués - du voyage, sans doute.

Un rapide tour à l'auberge ... Pour finalement se diriger vers le bateau, ils se seront posés dans un coin. Dwellian servant d'oreiller à Aravià, on l'aura vu écrire dans un carnet, et la prêtresse aura suivit le tout calmement, sans broncher.

Revenant d'Hurlevent avec sur lui une nouvelle armure, retapée légèrement par ses soins, c'est avec un sourire satisfait que Lazarus récupéra son arme favorite.

Le retour sur Cabestan lui fit du bien. Ressentir le vent salée sur son visage et entendre l'ambiance de ville portuaire le rassurait. Peut-être qu'un peu d'action allait enfin pointer le bout de son nez ?

Le demi-elfe semble se faire rapidement à la vie de l'Equipage.

Revenu la veille en cours de journée, il aura de fait repris un rythme qu'il s'était instauré dès le premier jour de son arrivée à Ratchet : entrainement rigoureux le matin tant qu'il ne fait encore pas trop chaud, à l'écart bien qu'il acceptera volontiers que d'autres se joignent à lui, déjeuner, phases de méditation ou de travail d'écriture et lecture dans un coin de l'auberge (ou carrément à bord si la taverne est trop agitée), et bien sûr l'accomplissement de toute tâche qu'on lui aura désigné ou pour laquelle il se sera porté volontaire.

Le soir venant et ramenant une relative fraîcheur, il en profitera souvent pour aller explorer les environs de la petite ville (tout en restant dans les limites du district du Cartel) et sera volontiers de quart de nuit pour assurer la garde à bord. Il semble en outre se débrouiller pour rester dans les parages d'Aravià (à moins que ce ne soit elle qui le suive ?), exerçant une surveillance légère mais attentive sur la prêtresse, .... pour une obscure raison.

Et apparemment, dormir n'est pas une occupation qui lui vient à l'esprit.

Citation :: Le druide-garou sera lui... Resté un peu plus du coté du Manoir d'Aldorey, occupé à une tâche très importante selon lui, à savoir tenter de mesurer et de réduire les dégâts causés à la forêt et ses habitants par le passage des troupes des Chapeaux Noirs.
Des trucs de druide quoi !
Mine de rien, ça lui fait une bonne raison de rester un peu dans le Nord...

Nìamh était rentrée la veille avec sa petite protégée (et probablement Caodh), à Cabestan.
Plus ça allait, et plus le côté assuré de la petite fille, ses manières à la fois franche et cajoleuse, allant au culot avec une partie de l'équipage, et s'intégrant si facilement déstabilisait la jeune femme.
Et puis, ça dormait à quelle heure ? ça devait apprendre quoi ? Elle avait envisagé de la laisser à la mère de Méhandre, mais finalement le capitaine et l'ensemble de l'équipage semblait voir d'un bon œil de voir la petite à bord.
Finalement Niamh ne contrôlait plus rien, et même se faisait manipuler comme une débutante par ses petits yeux bruns ce qui la renfrognait.

Sarah passa la nuit dans la cabine de Niamh et Caodh, que Niamh n'avait pas encore rendu et où elle avait installé un hamac pour la mioche dans un coin.
Au matin, après un solide petit déjeuner, la jeune femme l'envoya à Anémyce, après une mise au point entre la petite et elle, la laissant méditer sur son étrange situation.

Sitôt la petite revenue, elle l'emmena a Hurlevent par portail pour une séance de shopping.

Après avoir dormi dans un iiiiimmmeeeeense manoir de riches, elle découvrait le hamac et le roulis léger du bateau pour s'endormir : c'était TROP bien !
Maman avait peut-être raison de dire que les marins sont des ivrognes et les riches tous pourris, en tout cas, ils avaient une vie marrante EUX.

Après une toilette sommaire au matin, retirant la vieille chemise que Niamh lui avait passée pour la nuit pour enfiler un pantalon court et une tunique, pleine d'énergie, et des tartines vite avalées avec un bol de thé, elle était prête pour l'aventure !

C'était sans compter la jeune femme, qui l'attrapa, l'assis sur le bureau, et la regarda droit dans les yeux.

- Très bien, nous allons mettre une chose ou deux au point, nous deux. Tu te tais et t'écoute, je parle. Bien. Tu veux bosser à bord, ok. Il y a quelques règles, parce que même si les autres sont persuadés que je suis une grande emmerdeuse qui ne respecte rien, y'a des lois.
La première : Le boulot c'est sérieux. Tu peux faire des bêtises en dehors, mais quand tu bosses tu le fais bien. Sinon on ne te prend jamais au sérieux.
Suivante : Y'a un capitaine que tu connais déjà. Ensuite des officiers, comme Eyaell ou Shylz. Après des Matelots, comme Anémyce, Vael, ou Edogan. Puis les mousses, genre Lézard, Sybille ou Rj.
TOUS ces gens là sont plus gradés que toi. Grades, tu sais ce que c'est ? parfait. Donc quand on bosse et qu'ils donnent des ordres, on exécute sans râler et sans tergiverser.
Maintenant tu veux rester ici, alors il va falloir commencer à gagner ton repas.
Première mission de la journée : entrainement. Tu as 5 minutes pour trouver Anémyce. Bon courage.

Niamh libéra Sarah qui détala comme un lapin dans les coursives du navire.

Sarah se présenta devant tata Némie, curieuse de ce qu'on allait lui faire faire, mais avec une motivation à toute épreuve.

- Niamh, elle a dit que je dois venir te voir !

La rousse méditait dehors, elle. Le matin devait bien être le seul moment de la journée où elle n'arrivait pas à se plaindre de la température ou des odeurs de Cabestan. Il lui arrivait d'ailleurs de dormir pendant ces heures moyennement fraîches.

Elle avait attendu la petiote un certain moment, assise sur une rambarde à balancer ses jambes comme une gamine, chantonnant ses petits airs de son époque, des histoires d'armées, des histoires de chevaliers. Elle ne s'arrêta que pour lorgner sur Sarah, fronçant d'ores et déjà les sourcils.

« Pas trop tôt »

Anémyce dépouilla un poignard de petite taille des fins fonds de son fourre-tout, et le lança entre les pieds de l'enfant. L'arme était plus que légère, émoussée et moitié ébréchée. Elle tuerait encore, si correctement utilisée, mais elle présentait déjà moins de risque qu'un acier bien neuf et tranchant.

L'épée-lige descendit de son court perchoir et approcha de la gamine. Elle s'entendit à peine parler, sans doute car elle ne savait quoi dire d'autre. Un instant elle cru que son père parlait à travers elle, au point de s'imaginer à la place de l'enfant. Au moins son ton avait-il de l'aplomb... Elle se ressaisit bien vite, animant les doigts de ses mains.

« Voici ton époux, ton fils et ton confident. Maintenant essaie de me frapper et fais ta vie, car elle ne sera pas autrement. »

Et pendant ce temps, au Manoir Kelbourg :

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« J'y arriverais... »

Darsin se faisait discret à bord du bateau. Ce qui n'était pas si franchement difficile une fois sa bouche fermée, pour être honnête.

Il s'endormait dans un coin sombre, drapé dans sa cape, sans prendre trop de place du fait de sa position assise et y restait jusqu'à l'aube, heure à laquelle il s'activait immédiatement, filant vers Cabestan d'un pas rapide. De là, il s'arrangeait pour disparaître jusqu'à la fin de la journée, heure vers laquelle il avait tendance à réapparaître du côté de la taverne, le visage fermé comme à son habitude.

Il ouvrira à nouveau la bouche en présence d'Eyaell ou Ivalia, souriant même volontiers aux petits de celle qu'il appelle sa soeur.

Asélryn s'était manifestement accordé quelques jours de repos supplémentaires pour renouer avec ses racines. Elle aura donné de fréquentes nouvelles ("Quarante-huit heures de suite à Hurlevent et toujours vivante !") et assuré qu'elle n'en avait plus pour très longtemps, juste le temps de relancer une affaire juteuse.

» [Journal de bord]
» Journal de Bord de Mélondine Fontaine
» Lettre à la Capitaine et au médecin de bord.